La situation d'Olivier Renard au Standard n’était plus tenable
C’était dans l’air depuis plusieurs semaines. C’est désormais officiel.
- Publié le 21-05-2019 à 06h41
C’était dans l’air depuis plusieurs semaines. C’est désormais officiel. Le Standard et Olivier Renard, le directeur du recrutement des Rouches, ont mis fin à leur collaboration, d’un commun accord, ce lundi soir. Le club liégeois l’a annoncé sur son site officiel, tout en remerciant Olivier Renard (qui avait également intégré le conseil d’administration et le comité exécutif du club l’été dernier) pour sa collaboration.
Mais de collaboration, justement, il n’en était plus question depuis plusieurs mois. S’il continuait à effectuer son travail de recrutement avec professionnalisme, Olivier Renard n’entretenait plus de réelle relation avec la direction sportive. Le point de départ de cette situation conflictuelle remonte au mois d’août 2018, lorsque le dossier Refaelov - le médian était souhaité par Michel Preud’homme et son staff, pas par le directeur du recrutement, qui craignait que son arrivée freine le développement des jeunes - a considérablement refroidi la collaboration entre les deux parties.
Depuis lors, l’ancien gardien, qui était encore à Genk dimanche dernier aux côtés de la direction liégeoise (alors qu’il savait la décision sur son avenir entérinée), était de plus en plus isolé dans son rôle et son départ n’est qu’une suite logique de cette situation difficilement tenable.
Arrivé au Standard en février 2016 en tant que directeur sportif, Olivier Renard, devenu par la suite directeur du recrutement, pourra se targuer d’avoir participé à l’arrivée au Standard de joueurs comme Marin, Djenepo, Laifis, Orlando Sa, Belfodil, Ochoa et aux retours de Vanheusden (en prêt), Carcela, Pocognoli et Mpoku.
Une question se pose désormais : qui va remplacer Olivier Renard en tant que directeur du recrutement ? Il se chuchote que Benjamin Nicaise, actuel team-manager de l’équipe, pourrait intégrer la (fructueuse) cellule de recrutement des Rouches, sans toutefois en prendre la tête.